
Ton exclusion de toi-même d’un monde qui du reste t’excluait a été une longue ascèse, faite de nuits et de jours, où l’on rit et l’on pleure, comme des personnages naïfs d’opéras romantiques sans commencement ni fin, avec leur croix et leur délice : une longue ascèse où, au lieu de prier, tu as chanté les formes du monde lointain.
Pier Paolo Pasolini, « Lettre à Sandro Penna », in Croix & délices, traduction de Bernard Simeone, Ypsilon, 2018.